randonnees

De nombreuses randonnées sont faisables dans le Parc naturel régional du Verdon.
Parmi elles on peut distinguer celles parcourant les gorges de la rivière qui sont plus physiques, plus techniques mais surtout qui offre des points de vue inoubliables sur le Verdon.

Les plus mythiques sont celles du sentier Martel (du nom du spéléologue français qui le premier a descendu les gorges du Verdon) et de l'Imbut (entonnoir en provençal).

Mais il en existe d'autres, moins connues comme celle du Bastidon ou le sentier des pêcheurs qui se trouvent toutes deux sur la rive droite du Verdon.

Un peu moins connue encore, celle qui consiste à monter sur le sommet du Grand margès depuis Aiguines et qui emprunte pour le retour un sentier qui longe les gorges par sa rive gauche cette fois.
                                                                     



   Toutes ces randos demandent un minimum de condition physique et d'endurance (il ne s'agit pas de refuser d'avancer au fond des gorges : le seul moyen de sortie dans ces cas-là reste l'hélico quand il peut venir...).
Pour certaines d'entre elles, des passages sont aménagés à l'aide de main-courantes et d'échelles pour faciliter le passage, ce qui donne un petit goût d'aventure !!






           Il existe aussi de nombreuses randos permettant d'accéder à un point de vue sur les gorges, ce qu'on appelle plus communément les "bélvédères".
Une des plus agréables est sans conteste celle de Rancoumas au départ de Trigance au de St Maïmes.
Ce bélvédère est aussi accessible par le Point Sublime (qui porte bien son nom) via le pont de Tusset. Ce sentier nous permet alors de rejoindre les points de vue du Duc qui donnent sur les falaises de l'Escalès célèbres pour leurs nombreuses voies d'escalade !

               Toutes ces randonnées présentent certaines difficultés (passages difficiles et/ou vertigineux, cheminement hors sentier) qui peuvent mettre en poser problèmes aux marcheurs les moins aguerris.
C'est pourquoi la présence d'un accompagnateur en montagne est conseillée. Celui-ci vous conduira en toute sécurité et sera heureux de répondre à toutes les interrogations que l'on peut avoir concernant la faune, la flore, la géologie, l'histoire du Verdon et des hommes qui ont depuis toujours essayer de le domestiquer.  

                                                                                                                         

 

C'est à Bruxelles, où j'étudiais l'archéologie, que la nécessité de vivre et de travailler à l'écart des grandes villes m'est apparue. Et pourtant Bruxelles est une ville formidable, ouverte sur le monde, tolérante (enfin..la plupart du temps...), verte (dans la mesure du possible), jeune... Mais, à l'instar du pays dont elle est la capitale, désespérément plate ! 
Il me tardait de retrouver les reliefs alpins et méditerrannéens que j'avais l'habitude de visiter les week-ends, de sentir à nouveau les mimosas, les romarins et autres plantes aromatiques, de surprendre un chevreuil ou une marmotte au détour d'un sentier de montagne.
De retour au "pays", je m'installais avec mon amie à Draguignan et découvrait un département magnifique, le Var, riche d'une faune et d'une flore exceptionnelles, doté d'un patrimoine historique impressionnant et offrant donc un choix de randonnées infini.
Je ne pouvais plus attendre : il fallait que je me lance dans la formation d'accompagnateur en montagne.
Après un stage de préparation à St Martin-Vésubie où j'ai appris les bases de l'orientation et de la sécurité relative au milieu montagnard (Mercantour Formation), j'ai passé les différentes étapes menant à l'obtention du Brevet d'état d'accompagnateur en montagne.
Cette formation m'a permis de découvrir les vallées alpines de l'Ubaye (04) où j'ai participé à plusieurs stages (été comme hiver) et du Champsaur (05) où s'est déroulé l'examen final.
A l'issue de cet examen, l'accompagnateur en montagne est donc habilité à encadrer des randonnées estivales et hivernales (en raquettes à neige) dans la mesure où les techniques propres à l'escalade ou à l'alpinisme ne sont pas nécessaires (techniques de progression sur glacier ou utilisation de corde par exemple ce qui reste le domaine des guides de haute montagne).
Le diplôme en poche, j'ai pris la décision d'officier principalement dans le département du Var où j'habite ainsi que dans les Alpes Maritimes et le pays de Verdon. Je reste toutefois à l'écoute de toutes les propositions de randos en dehors de ce secteur en fonction des envies des clients !